Musique chinoise

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Nouvelle vague

Pékin, épicentre du rock alternatif chinois, a vu sa scène évoluer ces dernières années, dans un mouvement qu’on a appelé le « No Beijing », référence à la scène postpunk de New York. De nouveaux sons sont apparus, mélangeant musique électronique, punk rock ou cold wave. Une industrie musicale s’est développée avec la mise en place d’un vrai réseau de salles de concerts et la création de labels spécialisés.

Me, Myself & I

Le groupe Me Guan Me, ici sur la scène du club Yugong Yishan, navigue entre punk, garage et psychédélique. Leur nom, un mélange d’anglais et de chinois, veut dire « remplissons-nous nous-même ». Du rock engagé, mais avec des limites : « Les musiciens chinois savent qu’il y a des lignes à ne pas franchir », souligne Michael Pettis, créateur du label Maybe Mars.

Expérimental

Parmi les groupes les plus expérimentaux de cette nouvelle scène, on trouve le projet White, mené par Zhang Shouwang, l’un des musiciens les plus prometteurs de la nouvelle scène pékinoise. Il est par ailleurs le chanteur des Carsick Cars, l’un des groupes phares du label Maybe Mars.

Génération postpunk

Le look de Fu Han, la chanteuse des Queen Sea Big Shark, n’est pas sans rappeler celui de Blondie, idole de la scène postpunk new-yorkaise. Signé par Modern Sky, l’un des labels précurseurs du rock chinois, ce groupe de rock indépendant a réalisé en exclusivité un vidéoclip pour la marque Converse Chine et participé à une tournée aux États-Unis avec d’autres groupes chinois.

Rock attitude

Le nom du groupe Queen Sea Big Shark vient d’une épitaphe lue près du lac Houhai (Queensea, en anglais) à Pékin. Musiciens mais aussi architecte, étudiant, graphiste… les membres du groupe cultivent chacun leur jardin secret. Ce qui les réunit : l’amour de la scène et la rock attitude de cette nouvelle génération d’artistes.

Home made

Peng Lei, l’un des leaders des New Pants, ancien groupe punk pékinois venu aux sons électroniques, travaille ses compositions dans son appartement de la banlieue de Pékin. Il y vit avec sa copine et son chat au milieu de peintures représentant des personnages de bandes dessinées et de figurines de science-fiction qu’il met en scène dans ses clips vidéo faits maison.

Années 1980

Pang Kuan, l’autre membre fondateur des New Pants, après avoir goûté aux sons du punk puis de la New Wave, explore les sons disco et kitsch des années 1980. Peng Lei et lui se sont rencontrés à l’université des arts de Pékin, où ils ont étudié la réalisation audiovisuelle, le graphisme et le dessin d’animation.

Anticapitaliste

Sur scène, New Pants fait son spectacle. Lobo à la basse et Peng Lei à la guitare, tandis que Pang Kuan fracasse un ordinateur Macintosh lors d’un concert organisé par The Creators Project à Pékin. Fan de vieilles consoles et de synthétiseurs, nostalgique des années Mao, le groupe rejette les symboles du capitalisme qui gagne du terrain en Chine.

Combat rock

Pour accéder à la notoriété, une solution : le Battle of Bands. Les nouvelles formations apparues sur la scène rock pékinoise s’y confrontent lors d’improvisations sur les scènes des différents clubs de Pékin. Ici, une soirée au club 2 Kolegas voit s’affronter une poignée de groupes de metal ou de rock gothique devant un public qui sera juge à l’applaudimètre.

Glam rock

Après un concert, dans les loges du club Yugong Yishan, Ricky Sixx, bassiste de Rustic au look glitter seventies décadent avec cheveux teints en blond, souffle. Les concerts de ce groupe glam punk rock très électrique sont ovationnés par la presse et le public chinois.

Meilleur groupe de l’année

Découvert par Chris B, la créatrice de The Underground, vitrine de la scène underground à Hong Kong, le trio de Rustic a remporté la finale du GBOB (Global Battle Of the Bands) à Londres en 2009 et empoché 100 000 livres.

Argent, sexe et rock’n roll

Le guitariste et chanteur Lucifer Li, du groupe Rustic, n’y a pas cru quand il a débarqué de l’aéroport de Londres après la victoire du groupe au GBOB. Un vrai rêve : argent, sexe et rock’n roll. Pour ce musicien qui a grandi dans un petit village du Hebei, devenir une rock star, c’est comme prendre une revanche.

Ma génération

La chanteuse charismatique et filiforme du groupe Guai Li, Wen Jun, assume une démarche relativement antisociale et marginale. Elle revendique dans ses chansons une vision personnelle – assez noire – de sa vie qui trouve un écho chez les jeunes chinoises de sa génération.

Désenchanté

Sur scène, la chanteuse de Guai Li, Wen Jun, reprend un standard de Blondie, en référence à la scène postwave new-yorkaise. Leur dernier album Flight of Delusion parle à une jeunesse désenchantée.

Parking

Pékin a aussi sa scène oi skin avec MiSanDao, le premier groupe red skin chinois. Le groupe répète dans un parking souterrain situé sous une tour de bureaux.

Red skin

Lei Jun, le chanteur et fondateur du groupe MiSanDao, se définit comme un skin de gauche, à l’image des skinheads antifascistes des années 1980, et rejette racisme et xénophobie.

Rebelle attitude

Attitude rebelle pour Gao Yang, le batteur de MiSanDao. Les skinheads chinois ont pour modèles leurs confrères d’Occident et adoptent les mêmes codes vestimentaires : bottes, jean retroussé et bretelles. Ils rejettent le mode de vie conservateur des familles chinoises.