« L’ange blessé » de Liu Jin

« L’ange blessé » de Liu Jin
« L’ange blessé » de Liu Jin
« L’ange blessé » de Liu Jin
« L’ange blessé » de Liu Jin
« L’ange blessé » de Liu Jin
« L’ange blessé » de Liu Jin
« L’ange blessé » de Liu Jin
« L’ange blessé » de Liu Jin
« L’ange blessé » de Liu Jin
« L’ange blessé » de Liu Jin
« L’ange blessé » de Liu Jin
« L’ange blessé » de Liu Jin

Les Ailes perdues

Posées à même le sol, au beau milieu des gravats, les ailes de l’ange sont le symbole de la douleur infligée aux habitants des villages artistiques. Anges déchus ? La vision apocalyptique des ailes perdues illustre entre autre la catastrophe vécue par les artistes de Pékin.

Au-dessus des ruines

Assis sur les décombres d’un mur surplombant les ruines de l’ancien quartier artistique de Zhengyang, l’ange observe, impuissant, le spectacle saisissant et cruel d’un temps révolu. La disparition d’un paysage urbain traditionnel et, avec lui, d’une culture et d’une histoire. Il semble désormais incapable de voler.

En quête de perspectives

Comme résigné devant son ancien univers aujourd’hui abandonné et promis à la destruction, l’ange paraît chercher en lui l’espoir d’un renouveau, ailleurs. Mais ses ailes ne semblent pouvoir déployer désormais qu’une dialectique de l’incertitude.

Perte de repères

C’est de manière quasi burlesque que l’ange, loin des clichés poupons et juvéniles, vaque à ses hésitations, les stigmates de trop fortes contradictions pour simple appareil. Perdu dans un dernier terrain vague, faute de repères, il adopte une attitude désemparée face aux anciens messages de protestation des artistes de Zhengyang.

Errements

L’ange erre au milieu des décombres, à la recherche d’un lieu, d’un élément connu, d’une maison dans le quartier de Zhengyang. En regard de celle des lieux, sa nudité exacerbe son impuissance et sa fragilité.

Incrédulité

L’ange, incrédule devant le spectacle qui s’offre à lui, poursuit ses recherches, enjambant les murs, dans l’espoir de retrouver de l’autre côté les vestiges d’un Éden perdu.

Inquiétante étrangeté

L’ange continue ses recherches dans les méandres des ruines de Zhengyang. Sa posture laisse penser qu’il vient de trouver un élément familier auquel se raccrocher mais rien n’indique dans son visage le signe d’un temps retrouvé.

Un toit…

L’ange semble avoir retrouvé son ancien lieu de vie. Le voilà qui observe la métamorphose engendrée par les destructions. Il semble même les éprouver, les expérimenter, au fil de ses pas précautionneux, tentant de se réapproprier un espace qui jadis lui appartenait.

…ou une prison ?

De gravats en déchets, le sol, instable, force la concentration de l’ange bien au-delà de la prudence, le poussant dans ses retranchements, et il semble céder comme à une transe infernale. L’espace confiné, la lumière artificielle et le motif répétitif des briques évoquent une prison.

Dehors, l’entre-deux

L’ange inspecte maintenant l’extérieur de ce qui fut sa maison, avec précaution toujours. Entre ce qui reste des murs, la nature est en passe de reprendre pleinement ses droits.

Le sceau de l’ange

La découverte d’un panneau « ANGEL » semble être le seul élément permettant encore d’identifier la maison de l’ange parmi les autres ruines.

Adieu à Zhengyang

Saisi comme d’une ultime stupeur, l’ange s’apprête, à son tour, à quitter les lieux.